Hier en me réveillant, l’esprit voguant encore dans les brumes comme chaque matin, j’au eu le sentiment profond d’un ressentiment incertain. Je pensais avoir raté ma vie, ou du moins, ne pas l’avoir vécu comme je l’aurais voulu. Si seulement je pouvais changer ce qui ne peut plus l’être. L’éclair insignifiant d’une rage éteinte m’avait assaillit le cœur un court instant. J’avais vécu dans l’instance, la complaisance et l’insistance. Tout ceci avait fait de moi un homme égoïste, avar et taciturne. Je voudrais me sentir libre comme avant, décidé de ce qui m’arrivera demain. L’insipide clarté d’un temps révolu.
Et si je prenais un bateau pour naviguer au delà des mers voir ce qui peut bien s’y trouver. Regarder si après les l’horizon, il y’ai des étoiles, si leur petite taille la nuit n’est enfaite qu’une illusion. J’espère pouvoir en décrocher quelque une et les ramener sur la terre ferme, te les offrir pour admirer alors deux scintillantes lumières cote à cote.
Le reflet du bleu azur me fait soudain penser que le paradis serait de pouvoir m’endormir, la nuit tombé, dans tes bras entrouvert.